Parcours artistique

J’ai découvert la sculpture sur argile il y a une vingtaine d’années, ainsi que la méthode unique de création « sur le vide » élaborée par Monique Sidelsky, sculpteur et fondatrice de l’atelier le Cru et Le Cuit.

Travailler ce matériau et le terrain d’expression infini qu’il offre est rapidement devenu une grande passion. J’ai commencé à explorer les figures de la féminité, de la maternité, et de l’élan, qui sont trois thèmes de prédilection aujourd’hui encore. 

En 2009, une rencontre très inspirante avec les Ateliers Stéphane Gérard m’a entrainée dans le monde des nouveaux matériaux, créés à partir de recherches spécifiques pour chaque pièce. Les sculptures en argile sont devenues translucides, métalliques, colorées, ardoise, pierre ou opaline.

Aujourd’hui, l’argile reste mon matériau de travail. J’aime ensuite faire vivre les pièces que je réalise de multiples façons, en bronze, en résine et nouveaux matériaux.

J’anime régulièrement des ateliers de sculpture afin de faire découvrir et partager cette démarche de création.

J’utilise également cette approche de l’argile en entreprise, en animant des ateliers et des formations, afin d’aider des managers à innover et développer leur créativité.

 

Inspiration

La féminité, la maternité, le mouvement et peut-être surtout, l’élan, sont les thèmes qui ont émergé de mon travail. Ils me tiennent à cœur. Quand je modèle l’argile, j’aime avant tout voir naitre de mes mains des pistes nouvelles, surgir des idées insolites.

Aujourd’hui, c’est devenu un jeu : quelle était mon intention au départ et qu’en est-il advenu ?

J’ai appris au fil des années à mettre de côté ces idées trop précises, qui nous éloignent de ce qui est réellement en nous, à laisser émerger l’inattendu. J’aime ces moments de recherche et de tâtonnement silencieux, patients, ces longs moments en dehors du temps, avec soi et l’argile.

Sculpter, c’est pour moi oser la voie de la création, de l’intuition, de l’exploration. C’est aussi intégrer les contraintes du matériau, ses fragilités, le feu. En abordant le monde du bronze, des résines et des nouveaux matériaux, j’ai découvert que les formes prenaient vie autrement encore. Infinies et enthousiasmantes possibilités ! J’explique plus en détail ma démarche créative dans cette page

C’est la chance d’une rencontre avec Monique Sidelsky, sculpteur, dont j’admire le talent singulier, qui m’a conduite sur ce chemin. Avec elle, au fil des années, transmettre cette passion auprès d’adultes et d’enfants est devenu une évidence. Au-delà de ma propre expérience, j’ai pu constater ce que ce processus apportait, sa richesse, sa profondeur, combien il pouvait « nourrir » et satisfaire.

Mon inspiration est aujourd’hui centrée particulièrement sur la féminité, une féminité puissante, à la fois douce et forte, thème qui me tient d’autant plus à coeur que le monde en a bien besoin! 

Et aussi toujours, de façon toujours renouvelée, sur l’élan et la quête de l’harmonie. 

Si ces thèmes vous parlent, n’hésitez pas à me suivre sur Instagram, Catherine Chavigny, où je communique sur mes sources d’inspiration, et mon travail en cours d’élaboration.

Influences artistiques

Il me semble que mon travail de sculpture est inspiré par des influences diverses.

Des sculptures inspirées des arts primitifs, de formes simples, une volonté d’exprimer l’essentiel, une dynamique, un mouvement, avec le plus de simplicité possible et d’harmonie.

Sujets de plusieurs décennies de travail : la femme, son émancipation, la conquête de sa liberté, la puissance, le féminin,  la maternité, l’élan. 

Je ressens une véritable passion pour les lignes pures, des formes, un appel de la simplicité.

Des formes pures, en rondeurs, aux lignes douces, courbes, ce qui ne les empêche pas d’avoir de la force et de la puissance, au contraire, une recherche et une volonté profonde de célébrer l’harmonie, en réaction à des approches à l’expression abrupte, agressive, et plus généralement à la brutalité du monde que notre monde occidental montre sans cesse, en ne montrant que si peu sa beauté, sa splendeur, sa magie, et ce qui s’y passe de beau.  Une harmonie qui va de pair avec une esthétique des formes. L’harmonie de l’être humain avec lui-même, d’une mère avec son enfant, avec le monde, avec la nature.

Sculpture d'une femme puissante et forte, argile blanche
sculptures de graines s'ouvrant : hommage à la nature, à la vie

Une résonance avec le biomorphisme, avec des formes qui rappellent le monde organique. Dans le biomorphisme, et c’est cela qui me parle, des formes inspirées du vivant et de la nature, végétale, animale, humaine, et en revendiquant la nécessité d’une pensée, de l’imagination, de l’abstraction, pour en faire ressortir la dynamique. Par exemple, est-ce qu’une peinture d’un paysage montre ce lien au vivant ?

Je suis séduite par cette idée de montrer au travers d’une sculpture abstraite, inspirée du réel tout en s’en détachant, un lien au vivant que je vois, mais qu’une représentation figurative ne saurait montrer. Les femmes que j’ai représentées ont presque toutes un message à donner sur le sujet du féminin et de son expression !

Une admiration très grande pour Jean Arp, Henry Moore, Barbara Hepworth, eux aussi dans le plaisir du matériau, une quête d’harmonie dans la période de l’après-guerre. Pourquoi cette quête d’harmonie resterait-elle réservée à cette période ? Envie d’exprimer la douceur et la puissance au travers de formes élancées, rondes, que je ne choisis pas, qui émergent de mes mains parce qu’elles me parlent.

Une admiration de toujours pour Niki de Saint-Phalle, et ses femmes aux formes arrondies, colorées, et le lien entre son art, son histoire et son évolution personnelle, de la colère à la liberté, la féminité, son rapport à la joie et la couleur, sa créativité.

 

Sculpture de Nicky de saint phalle