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L’ENVOL, terre cuite cirée, argile blanche, 29,6X29 cm

Sculpture L'envol, métaphore du renouveau

Sculpture sur mesure

Elle peut être réalisée dans d’autres dimensions, sur demande : de 10 cm à 5 mètres !

Ou dans d’autres matières : bronze, résine ou terre cuite. L’aspect peut donc être personnalisé : effet patiné sombre, translucide ou avec des résines colorées.

L’Envol

Cinq figures, unies dans une même énergie.
Au départ, elles formaient une ronde, symbole d’unité et de lien. Mais au fil du travail, une dynamique nouvelle s’est imposée : l’une d’elles s’est détachée, s’est élevée, entraînant les autres dans son élan.
Ainsi est née L’Envol — d’un déséquilibre fécond, d’un mouvement intérieur devenu visible.

Cette sculpture raconte ce moment de passage où l’on quitte le cercle protecteur pour suivre une impulsion vitale.
Elle parle de la liberté, du courage d’avancer, de ce geste intime par lequel on s’élève, tout en gardant la mémoire du lien.
Dans ses lignes ascendantes, on devine une respiration, une lumière, un souffle.

 

Une œuvre qui transcende la matière

Façonnée en terre claire, L’Envol semble défier la pesanteur. Les cinq formes s’élancent, lustrées d’une patine douce qui accroche la lumière et souligne la fluidité du mouvement.
La pièce est aujourd’hui posée sur un socle métallique, prolongeant cet élan vers le haut, comme si la terre elle-même aspirait à la légèreté.

Rien ici n’est figé : les silhouettes glissent l’une vers l’autre, s’appuient, se répondent. Le vide circule entre elles, essentiel à l’équilibre.
C’est une œuvre habitée par la tension du vivant — ce moment fragile entre ancrage et envol, entre appartenance et liberté.

 

La force de la transformation

L’Envol a vu le jour dans une période de transition, à la fois personnelle et créative.
Mon intention première était de représenter une famille, un tout harmonieux. Mais la vie, comme la sculpture, m’a montré que l’équilibre n’est jamais immobile : il se recrée, se transforme, s’ouvre.

Cette figure qui s’élève, je la vois comme une métaphore du renouveau.
Elle incarne ce que l’on devient quand on ose suivre son propre mouvement — même si cela déstabilise l’ensemble.
Car toute libération suppose un déséquilibre. Et c’est dans ce déséquilibre que naît la beauté du geste.

L’Envol parle de cela : du mouvement vers la lumière, du courage d’être soi, du souffle qui nous traverse quand on accepte de s’élever.

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Image de Catherine Chavigny

Catherine Chavigny

Formée à la sculpture auprès de Monique Sidelsky, Catherine Chavigny développe depuis plus de vingt ans une œuvre profondément ancrée dans le vivant.
Ses sculptures, souvent inspirées du féminin, traduisent une recherche d’harmonie, de liberté et de résonance avec la nature.